Le Conseil fédéral agit enfin. Les VERT-E-S soutiennent ces nouvelles mesures, même si elles sont encore trop timides et nettement trop tardives.
Balthasar Glättli, président des VERT-E-S suisses, conseiller national ZH

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de nouvelles restrictions afin de freiner le coronavirus. Ces mesures sont importantes, mais elles ne vont pas assez loin, car elles ne tiennent pas suffisamment compte de la gravité de la situation : on le voit en regardant ce que font les pays voisins. On ne peut que regretter que la Confédération et les cantons aient tant tardé à agir et continue à temporiser. Même en matière d’aide économique, les mesures sont beaucoup trop timides. Le Conseil fédéral doit maintenant octroyer des indemnités directes aux secteurs concernés.

De nombreuses personnes – mais aussi l’économie – souffrent de cette timide lutte contre le virus. Outre une stratégie claire pour freiner le virus, il faut enfin placer la protection des plus vulnérables au premier plan. Les VERT-E-S également continuent à s’engager pour atténuer l’impact socio-économique de la pandémie. Les VERT-E-S se montrent aussières critiques face au refus du Conseil fédéral de lancer un programme d’impulsion vert et social, afin de soutenir l’économie, de créer des emplois et d’investir dans l’avenir. Le groupe parlementaire Vert a rendu publique le 8 décembre 2020 une prise de position détaillée pour une issue Verte et sociale à la crise.