Nous souhaitons la bienvenue à Emmanuelle Birraux qui a rejoint le secrétariat des Vert-e-s genevois-es en tant que collaboratrice politique des Vert-e-s Ville de Genève le 1er octobre.

Après avoir obtenu un master en relations internationales et affaires humanitaires, Emmanuelle Birraux a travaillé pendant près de neuf ans au Comité International de la Croix Rouge en tant que déléguée et chargée de programme humanitaire sur le terrain. Elle a alors arpenté diverses contrées du monde comme la Côte d’Ivoire, la Colombie, les Philippines, l’Ukraine, le Soudan, la Chine.

A son retour en Suisse, en 2016, Emmanuelle entreprend une reconversion professionnelle et entame une formation en communication et journalisme à l’Université de Neuchâtel. Elle travaille ensuite comme journaliste freelance pour de nombreux médias romands avant d’être engagée comme responsable communication pour l’Afrique au siège du CICR.

Pourquoi as-tu décidé de t’engager chez les Vert-e-s ?

J’ai pendant de nombreuses années été appelé par le monde de l’humanitaire. Je voulais partir, connaître le monde, m’engager auprès des plus vulnérables. J’ai eu la chance de pouvoir exercer un métier que j’adorais, de rencontrer des personnes extraordinaires, malgré les situations dramatiques dont j’ai pu être témoin. Lorsque j’ai décidé de rentrer en Suisse il a fallu que je me réadapte et m’interroge sur les combats que je voulais désormais mener. J’ai toujours soutenu le programme des Vert-e-s et cela depuis la première fois où j’ai pu voter. M’engager chez les Vert-e-s c’est investir dans un projet de société cohérent, en lien avec mes valeurs et pour les causes, notamment environnementale, qui me parlent avec force.   

Quels sont tes thèmes de prédilection et tes motivations à travailler chez les Vert-e-s ?

Je suis ravie d’avoir été choisi comme collaboratrice politique pour les Vert-e-s de la ville de Genève. La défense de l’environnement est évidemment centrale par rapport à mes motivations. Il y a une urgence à agir, une urgence que les Vert-e-s peuvent adresser concrètement. Mais cette lutte s’inscrit dans une projet plus large et une vision de la société qui correspond à mes aspirations, faite de justice sociale, de développement durable, d’équité. Je crois fondamentalement que les Vert-e-s peuvent porter ces aspirations et opérer un vrai changement.

En tant que collaboratrice politique sur quels dossiers t’engageras-tu en priorité ?

Les Vert-e-s font face à un vrai défi : celui d’asseoir leur identité « verte » dans un contexte politique de plus en plus opportuniste sur ces points. Le parti porte sur ses épaules les aspirations et les espoirs de changements d’une frange de plus en plus important de la population. Les Vert-e-s ne doivent pas hésiter à être ambitieux et à fédérer autour d’idées fortes, novatrices, innovantes. J’aurai à cœur de continuer à réfléchir autour de ces points et d’accompagner ainsi la réflexion et l’action les membres et les élu-e-s.