« Nous concentrons notre énergie sur les élections de 2023 », déclare la présidente du groupe parlementaire Aline Trede, pour résumer les discussions. « Les dés sont jetés pour la succession du conseiller fédéral Ueli Maurer. Les partis gouvernementaux se sont entendus pour asseoir leur pouvoir dans un jeu dans lequel les dés sont pipés. Ce faisant, ils font fi de la gravité de la situation et de la nécessité d’un changement en profondeur au Conseil fédéral en faveur du climat et de la coopération européenne. »

Dans sa composition actuelle, le Conseil fédéral est bloqué. C’est un fait : ni le dossier climatique, ni la politique européenne n’avancent, alors que nous nous trouvons à un moment charnière. La crise climatique s’aggrave plus vite que prévu. Notre dépendance au pétrole et au gaz a conduit la Suisse, et l’Europe, dans une dangereuse impasse. Le dossier européen est au point mort, alors même que la coopération européenne, la paix et la démocratie en Europe n’ont jamais été aussi menacées depuis longtemps.

« Pour que le climat, la démocratie, la coopération européenne, mais aussi les citoyennes et les citoyens soient mieux représenté-e-s au Conseil fédéral, les élections fédérales de 2023 doivent apporter de nouvelles majorités », souligne Aline Trede lors de la conférence de presse de ce jour. Seul un Parlement plus Vert permettra d’avoir aussi un Conseil fédéral plus Vert. « Le climat a sa place au gouvernement », conclut Aline Trede, en pensant aux élections générales qui renouvelleront l’entier du Conseil fédéral. Celles-ci devront être synonyme de renouveau en 2023.