[COMMUNIQUÉ] Végétalisation, sécurité et convivialité : agir aux Pâquis maintenant !
Les Vert.e.s Ville de Genève ont déposé, lors de la plénière du Conseil municipal une motion demandant de prendre des mesures concrètes et rapides afin de répondre aux besoins des habitant-e-s de ce quartier.
La végétalisation, la sécurité et la convivialité sont au cœur des enjeux de ce secteur fortement densifié. Les demandes des élu-e-s ver-t-e portent autour de la libération d’un minimum de cinq places de parking ainsi que la réalisation d’un réaménagement végétalisé ambitieux.
« Il y a un ras-le-bol et une vraie souffrance pour les habitant-e-s des Pâquis. L’actualité des derniers jours ne fait que le confirmer. Il est temps d’agir pour offrir aux habitant-e-s des espaces végétalisés digne de ce nom, favorisant le vivre ensemble. Notre municipalité ne peut plus rester insensible aux demandes récurrentes des habitant-e-s et des associations relayant leurs préoccupations. » C’est ainsi que Matthias Erhardt, chef de groupe des Vert-e-s Ville de Genève et initiateur de la motion : « Pour la création d’un espace de convivialité végétalisé aux Pâquis » s’exprime.
Urgence d’agir
De fait, les Pâquis avec plus de 28’000 habitant-e-s au km2 est l’un des quartiers non seulement les plus densifié de la ville mais également très minéralisé. Les espaces verts se font rares et hormis les rives du lac et la place des Alpes, c’est le béton qui occupe la place en maître. Une situation dénoncée par les habitant-e-s regroupé-e-s en association et ce depuis au moins 2013. Plusieurs pétitions ont déjà été déposées réclamant entre autre, d’arboriser et fleurir places et rues, de créer des espaces conviviaux, d’aménager des axes de cheminements sécurisés et végétalisés pour les piéton-e-s (projet de la Croix verte). Une urgence renforcée par la fermeture inéluctable du préau de l’école des Pâquis, privant alors de nouveaux les personnes vivant dans le quartier d’un lieu de loisir et de rencontre.
Pour Matthias Erhardt : « La municipalité est lente, trop lente. Et pourtant c’est à elle maintenant que revient la responsabilité ultime de créer ces espaces de verdures aux Pâquis. Pas aux habitant-e-s, pas à un collectif privé. Dégraper au minimum cinq places de parking immédiatement et réaliser la Croix Verte d’ici à 2023 semblent le moindre que nous puissions faire pour soulager un peu la population. »
Contact:
