« Le Oui du corps électoral est à comprendre comme un Oui à des relations étroites avec l’Europe et non comme un Oui à la politique isolationniste et contraire aux droits humains de Frontex », analyse Nicolas Walder, vice-président des VERT-E-S suisses et conseiller national GE. Tandis que Lisa Mazzone, conseillère aux États GE, précise : « Pour la première fois, il a été largement reconnu que les droits humains sont bafoués aux frontières de l’Europe et, partant, que Frontex doit être réformé. Ce référendum a été déterminant pour la prise de conscience en Suisse et les VERT-E-S veilleront à ce qu’elle soit suivie d’actions. » Il appartient désormais au Conseil fédéral d’assumer au niveau européen et envers le corps électoral la responsabilité d’activer une réforme de Frontex pour que celui-ci respecte les droits humains. En fait partie la création d’une norme pénale réprimant les renvois collectifs : si des gardes-frontières suisses sont (co)responsables de renvois collectifs, il faut pouvoir leur demander des comptes. Les VERT-E-S déposeront une intervention parlementaire en ce sens durant la session d’été.

Oui à la loi sur le cinéma : renforcement du cinéma suisse
Les VERT-E-S sont ravi-e-s que la loi sur le cinéma ait été approuvée. « La décision d’aujourd’hui renforce le cinéma suisse en obligeant les géants du streaming à investir dans la création locale », résume Fabien Fivaz, conseiller national NE. Elle élimine ainsi un premier obstacle pour que la Suisse puisse réintégrer le programme européen d’encouragement culturel.
 
Enfin, les VERT-E-S saluent l’acceptation de la loi sur la transplantation. Le consentement présumé du don d’organes permettra d’augmenter le nombre de transplantations ce qui sauvera des vies. Nous attendons maintenant de la Confédération et des cantons qu’ils informent régulièrement et en détail la population sur ce changement de paradigme, afin qu’un maximum de personnes puissent se déterminer en connaissance de cause pour ou contre le don de leurs organes.