« Nous payons aujourd’hui le prix de la mise en veille du tournant énergétique », a déclaré Aline Trede, présidente du groupe parlementaire Vert. A cause de la politique hésitante menée par le Conseil fédéral et la majorité bourgeoise du Parlement, la Suisse n’est pas seulement à la traîne en matière de politique climatique, elle est aussi devenue fragile et vulnérable sur le plan énergétique. « Pour garantir durablement la sécurité de l’approvisionnement et protéger efficacement le climat, nous devons maintenant aller de l’avant bien plus rapidement avec le tournant énergétique », a-t-elle poursuivi.

Réaliser le tournant énergétique, réduire la consommation d’énergie, éviter la pénurie d’électricité

Le tournant énergétique est à portée de main grâce à des solutions existantes et qui ont déjà fait leurs preuves. « La consommation supplémentaire d’électricité due à la mobilité électrique et aux pompes à chaleur peut être couverte grâce à un développement massif du photovoltaïque », a expliqué Delphine Klopfenstein, conseillère nationale Verte GE. Parallèlement, la Confédération doit prendre des mesures pour réduire la consommation d’énergie. « Le potentiel est énorme, mais la volonté politique de la majorité fait défaut », a souligné Lisa Mazzone, conseillère aux États Verte GE. Et de poursuivre : « Le kilowattheure le moins cher et le plus écologique est celui qui n’est pas consommé. La sécurité d’approvisionnement ne signifie pas produire toujours plus, mais lutter contre le gaspillage d’énergie. » Ainsi, même en hiver, nous ne manquerons pas d’électricité. Delphine Klopfenstein a ajouté que « des solutions existent dans le domaine du photovoltaïque, de l’hydroélectricité et de la gestion de la demande. Nous n’avons pas besoin de nouvelles centrales à gaz. » Les VERT-E-S l’ont montré, l’an passé déjà, dans leur plan climatique (voir « Le plan des VERT-E-S pour le tournant énergétique« ). La Suisse risque toutefois de se retrouver à la traîne en matière de développement des énergies renouvelables. « Nous avons pris un retard considérable dans le développement des énergies renouvelables », a affirmé Kurt Egger, conseiller national TG. « Pour accélérer ce développement, en particulier dans le domaine du solaire, il faut urgemment davantage de moyens financiers, davantage de professionnel-le-s formé-e-s et une simplification des procédures d’autorisation. »

Les VERT-E-S feront valoir ces exigences dans le cadre des projets en cours de discussion au Parlement dans le domaine de la souveraineté énergétique et de la protection du climat. Vous trouverez ici un aperçu des projets et des interventions Vertes.

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