Par Leo Peterschmitt, Yasemin Amorim-Esenli et Damian Veiga Löffel, co-président-e-s des Jeunes Vert-e-x-s Genève

En ce début d’année 2022, deux limites planétaires s’ajoutent – la pollution chimique et vraisemblablement l’eau douce – au triste panthéon des quatre limites planétaires déjà dépassées, sur neuf au total.  Jamais autant de forêt n’avait disparu en Amazonie qu’en ce mois d’avril 2022, jamais depuis le début de l’humanité il n’y a eu autant de CO2 dans l’atmosphère, jamais notre empreinte sur l’environnement et les limites planétaires n’a été si forte.

Pourtant, nos sociétés occidentales continuent d’avancer dans la mauvaise direction en n’adoptant que des modifications superficielles et peu contraignantes de notre mode de vie basé sur l’exploitation des ressources naturelles. On ne peut pas nier que les changements à faire sont gigantesques et nécessitent une adaptation extrêmement rapide de l’organisation de nos sociétés.

Cependant, il s’agit là de la direction la plus juste et la plus éthique à suivre. Vivre aux confins de ce que la Terre peut renouveler tout en garantissant une vie digne à chacun-e-x-s est ce que propose l’initiative pour la responsabilité environnementale des Jeunes Vert-e-x-s.

Déjà plus de 55’000 signatures ont été récoltées, cependant nous sommes encore loin d’avoir les 100’000 signatures valides et avons besoin d’une mobilisation constante afin de déposer l’initiative dans les temps. Si ce n’est pas déjà fait : signez-la et faites-la signer ! 🌿