Les VERT-E-S sont à l’avant-garde du mariage pour toutes et tous, en Europe et au-delà, en France ou au Canada, par exemple. Et même en Suisse : c’est en effet Ruth Genner, ancienne conseillère nationale et ancienne présidente des VERT-E-S suisses qui a ouvert pour la première fois la voie au mariage pour toutes et tous. Par conséquent, les VERT-E-S sont d’autant plus ravi-e-s de cette victoire historique. « Ce OUI au mariage pour tou-te-s montre que l’amour homosexuel et les familles arc-en-ciel sont depuis longtemps acceptés et respectés dans une large partie de la société… un pas de géant vers une Suisse ouverte, tolérante et plurielle ! », se réjouit Léonore Porchet, conseillère nationale.

Les VERT-E-S poursuivront leur engagement en faveur de l’égalité en droit et dans la société des personnes LGBTIQ+ : « La campagne de votation a cependant révélé que l’homophobie et les préjugés contre des minorités LGBTIQ+ sont encore trop présents dans notre société. Nous poursuivrons dès demain notre engagement pour une société inclusive et respectueuse de chacun-e ! », précise le conseiller national Nicolas Walder.

Non à l’initiative 99 % : défendre plus de justice fiscale reste essentiel

Les VERT-E-S regrettent que l’initiative 99 % ait été rejetée. Ceci d’autant plus que ses revendications étaient modérées et ne représentaient qu’un petit pas vers davantage de justice sociale. Mais ce Non n’est pas un chèque en blanc à la politique fiscale du bloc bourgeois. C’est pourquoi les VERT-E-S continueront à militer pour un meilleur équilibre dans le domaine fiscal et pour des finances publiques saines : « En voulant abolir le droit de timbre et l’impôt anticipé, les partis de droite ont déjà lancé la prochaine salve pour alléger la fiscalité sur le capital. De même, la suppression des droits de douane sur les produits industriels va grever le budget fédéral de près d’un demi-milliard de francs par année », prévient Sophie Michaud Gigon, conseillère nationale. Les VERT-E-S monteront aux barricades contre cette politique fiscale qui ne bénéficie ni à la classe moyenne, ni aux personnes ou aux secteurs économiques qui en ont le plus besoin dans notre pays, mais bien à ceux qui sont déjà privilégiés. Rien que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite de gros investissements. On ne peut donc absolument pas se permettre de perdre des milliards en recettes fiscales.

Pour en savoir plus :

Les VERT-E-S, avant-gardistes du mariage pour tou-te-s en Europe et dans le monde