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FEUILLE VERTE N°2
LES VERT.E.S DE
BERNEX CONFIGNON CHAMPAGNE
édition de avril 2022
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par Antoine Mayerat
Membre du comité des Vert.e.s Bernex Confignon Champagne.
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Vive la sobriété !
Chères et chers membres des Vert.e.s de la région Champagne, Bernex et Confignon.
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Notre nouvelle Feuille Verte apporte son lot d’informations et de précisions sur ce qui se passe au niveau politique tant sur le plan communal que cantonal ou national.
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Vous allez ainsi découvrir comment Delphine Klopfenstein Broggini envisage d’intégrer notre région au développement du canton et quelle est sa vision à ce sujet. Le conseiller municipal Stéphane Vuille nous invite à une réflexion concernant le PDCom (plan directeur communal) qui va définir l’orientation de la politique sociale, urbaine et environnementale pour les prochaines années.
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À ce propos, les Vert.e.s militaient, voilà 10 ou 15 ans, pour la «décroissance». Un terme qui en a rebuté plus d’un et une. Puis, l’idée de la société à 2000 Watts s’est imposée avec ses fervents opposants et ceux qui utilisent ce concept pour faire accepter des lois qui les arrangent. Les Vert.e.s soutiennent ce projet et imaginent que pour arriver à ralentir le réchauffement climatique, nous devons vivre et intégrer la sobriété dans toutes nos actions, pensées et intentions.
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En effet, la sobriété se conjugue sous différentes formes, la sobriété énergétique, soit consommer juste, en diminuant le gaspillage et en évitant les excès. On peut aussi parler de sobriété matérielle, soit s’interroger sur notre rapport à la propriété! Limiter l’usage de biens qui font appel à des matières premières ou des matériaux neufs. La sobriété structurelle enfin, soit l’aménagement du territoire, favoriser la ville des courtes distances, restreindre les déplacements individuels, freiner l'expansion du béton et les constructions (routes et bâtiments). (cf. article Abarois plus bas)
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Ainsi l’UDC, plutôt que de participer à cette prise de conscience, propose de développer de nouvelles centrales nucléaires pour produire plus de courant et continuer à «surfer» sur le dos de la planète et de l’avenir. Ces dirigeants n’ont pas compris que nous sommes, comme le rappellent les manifestants du climat, devant une urgence qui n’a pas de délai. (cf. article sur le nucléaire plus bas)
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Nous, les Suisses, représentons la pointe de l’iceberg, nous sommes bien lotis et avons profité de notre richesse pour exploiter et utiliser plus de ressources que les autres, nous pouvons maintenant partager nos efforts et nous investir dans un futur social et solidaire où le respect de la planète, de ce qu’elle nous propose, ira de pair avec l'ouverture vers les différents peuples et les êtres vivants en général. (biodiversité)
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Utopie me direz-vous! Oui, peut-être, mais le contraire de ce mot est dystopie, une société terrifiante à la Georges Orwell, où l’humanité sera divisée et en proie à des conflits liés à la montée des eaux, à l’exode des gens et au manque de ressources. Pour ma part, utopie me plaît mieux et pour y croire, je me branche sur le «réseau sobriété» en faisant tout mon possible ici et partout, pour que le monde freine cette chute en avant, vers le profit à court terme et l’égoïsme du chacun pour soi.
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C’est un cri du cœur et, s'il vous parle, je vous invite à partager vos visions et vos sentiments, à nous proposer vos solutions pour que le futur garde un sens et son équilibre en utilisant l’adresse mail de la Feuille Verte (info@verts-b2c.ch).
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Rencontre avec Delphine Klopfenstein Broggini, notre présidente.
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Tu es la présidente des Vert.e.s de Genève et membre du Conseil national, parle nous de ton parcours politique!
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Après des études de sociologie, je me suis investie dans le milieu associatif (pro-vélo), j’ai ensuite été engagée comme secrétaire générale des Vert.e.s. En parallèle, j’ai été élue au Grand Conseil en 2013 puis au Conseil National en 2019.
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À quelles commissions participes-tu? Et comment vis-tu cette vie au parlement suisse?
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Je suis dans la commission de l’environnement, aménagement et énergie, et dans celle des institutions politiques (étrangers, asile, etc.) du plus, je fais partie d’une délégation avec le parlement français ce qui me donne la possibilité d’avoir des contacts avec les homologues à Paris.
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Le vécu est passionnant, même si toutes mes propositions jusqu’à ce jour (un peu moins de 50) ont souvent été balayées par un gouvernement conservateur. Par exemple, au Grand Conseil, quand j’étais députée, j’ai fait passer une loi pour éliminer les sacs plastiques des commerces, elle a été acceptée sans problème. Mais la proposition similaire au national n’a pas été considérée.
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Toutefois, on place ainsi des jalons qui permettent de creuser doucement le sillon et d’amener progressivement les autres partis à intégrer l’urgence climatique dans leur programme. Cela prend du temps et le greenwashing est une tendance permanente.
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«Ne transformons pas la goutte de pétrole en pastille d’uranium»
Retour sur une conférence organisée par l'association Sortir du nucléaire Suisse romande intitulée: «Urgence climat, pénurie: le nucléaire une solution?»
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Avec comme intervenants, Delphine Klopfenstein Broggini (présidente des Vert.e.s Genève) et Gilles Garazi (SIG)
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L’UDC, et la droite en général, parle de futur black-out potentiel pour réintroduire l’idée du nucléaire alors que le peuple a voté, en 2017, la stratégie 2050 proposée par le Conseil Fédéral.
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Mais le lobby pronucléaire a les moyens et le doute s’installe. Cela, d’autant plus que la France a fait passer l’idée, au parlement européen, que le nucléaire était neutre en CO2.
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En réponse à ces allégations, les Vert.e.s proposent des perspectives dans leur programme pour sortir du nucléaire et du fossile sans risque:
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- Réduire la consommation d’énergie
- Améliorer l’efficacité énergétique
- Promouvoir les énergies renouvelables
- Introduire la souveraineté énergétique
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Pour cela, ils proposent, avec Greenpeace et le Parti Socialiste, de lancer un «sprint solaire», soit de développer le photovoltaïque à grande échelle.
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Un projet qui va s’appliquer à chaque commune.
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Bernex semble avoir pris la chose au sérieux (commune précurseure) puisqu’on parle d’une promotion et d’un soutien important pour développer cette énergie et subvenir aux besoins d’électricité liés aux changements de chauffage imposés pour lutter contre les Gaz à Effet de Serre. (GES)
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Pour info, L’Allemagne a 15x plus de m2 de panneaux solaires/habitants que la Suisse.
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par Stéphane Vuille
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Conseiller municipal (Bernex)
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Groupe des Vert.e.s & Socialistes
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Un nouveau plan directeur communal pour Bernex
Début 2021, une commission a été créée pour définir le nouveau Plan Directeur Communal pour Bernex (PDCom). Mais qu’est-ce un PDCom? Dit très simplement, c’est le pendant du Plan Directeur Cantonal (PDCn)… Mon article s’arrêterait ici si cela était si simple.
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Tout d’abord, il y a le plan directeur cantonal, que les cantons, comme inscrit dans la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire (art. 8), doivent établir avec au minimum les éléments suivants:
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- quel cours doit l’aménagement du territoire suivre,
- de quelle façon les activités d’aménagement sont coordonnées afin d’atteindre le développement souhaité,
- une liste de priorités et de moyens de mise en œuvre.
Celui-ci a «force obligatoire pour les autorités cantonales» et doit être revu au moins tous les 10 ans.
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Pour Genève, la dernière modification du PDCn a été publiée en 2021 avec pour ambition de nous amener à l’horizon 2030. Il peut être consulté ici:
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Pour Genève, il faut noter qu’il ne règle pas seulement des aspects de territoire dans le périmètre cantonal; il aide aussi à la coordination des régions voisines, France et canton de Vaud.
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Voici, au-delà des mots, le dessin du Grand Bernex imaginé par nos autorités cantonales il y a quelques années:
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Lors de son assemblée générale du 31 janvier 2022, la section Bernex-Confignon-Champagne des Vert.e.s a unanimement approuvé une prise de position au sujet du projet cantonal de construction du Boulevard des Abarois.
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Pour nous, il est évident qu’une nouvelle route traversant les champs au nord de Bernex ne correspond pas aux objectifs climatiques ni à celui de construire la ville en ville.
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Nous sommes résolument en faveur d’une desserte de la zone d’activité prévue au nord de Saint-Mathieu, qui permettrait l’implantation des entreprises qui le désirent. Toutefois, nous ne voulons pas asphyxier les habitants de ce quartier sous le bruit, les passages incessants et la pollution.
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Nous avons préparé un communiqué de presse qui est a été soutenu par le comité cantonal et qui est en consultation auprès des Socialistes qui sont nos alliés sur la commune de Bernex, afin d’aboutir au texte le plus percutant possible.
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