B2C

FEUILLE VERTE N°4
LES VERT.E.S DE
BERNEX CONFIGNON CHAMPAGNE

édition de février 2023

Stéphane Vuille

par Stéphane Vuille

Membre du comité des Vert.e.s Bernex Confignon Champagne.

    Nous avons besoin de vous!


    Nous souhaitons que l’année 2023 ait bien débuté pour vous. Après une pause de deux ans qui a vu le retentissant succès des Vert.e.s à tous les niveaux de la politique suisse, voici que le cycle des élections reprend cette année avec les élections cantonales, puis fédérales (automne 2023) et enfin communales (2025). Trois candidats de notre région se présentent à l’élection au Grand Conseil: Antoine Mayerat, Julien Nicolet-dit-Félix et Jérôme Strobel. Ils se présentent dans cette édition de la Feuille Verte.

    Il est essentiel de soutenir la représentation de nos communes dans le futur Grand Conseil. Pour cela, quelques semaines avant 2 avril, date du premier tour des élections, votre section organisera des stands. Votre aide sera alors bienvenue pour montrer l’engagement de toutes et tous à créer un avenir respectueux de toute la population et de la nature. Vous serez prochainement contactés pour vous inscrire à ces stands, merci de répondre présent dans la mesure de vos disponibilités.

    Toutes les informations sur les 73 candidat.e.s au Grand Conseil se trouvent sur le site web des Vert.e.s genevois; à ne pas oublier bien sûr les quatre candidat·e·s socialistes-vert.e.s au Conseil d’État.

    La pétition contre le projet du boulevard des Abarois a récolté 1'500 signatures ce qui montre l’intérêt de nos concitoyen.ne.s. Elle sera remise au Conseil d’État dans les prochaines semaines.

    Stéphane Vuille

      couverture-facebook
      En septembre 2022 une AG a sélectionné les 73 candidat.e.s pour les élections au Grand Conseil qui auront lieu le 2 avril 2023. Fabienne Fischer et Antonio Hodgers sont en tête de liste. Trois candidats vont représenter plus particulièrement la section des Vert.e.s de Bernex, Confignon & Champagne. Vous trouverez leur portrait dans cette feuille Verte.

        Quelques axes forts du programme pour la législature 2023-28.

        Adaptation et résilience :
        • donner la priorité à la baisse de consommation d'énergie fossile & à l'efficacité énergétique
        • favoriser la mobilité active et les transports publiques
        • préserver la biodiversité
        Souveraineté :
        • favoriser une agriculture durable
        • respecter le travail de la terre
        • protection du sol
        • assurer le bien-être animal
        • encourager une économie basée sur des besoins réels
        Sobriété libératrice
        • lutter contre la surconsommation
        • favoriser des modes économiques respectueux de l'humain et de la nature
        Contrat social
        • reconnaître que les facteurs de vulnérabilité se renforcent
        • favoriser les rapports de coopération entre les personnes pour en finir avec la hiérarchisation des membres de la société
        • soutenir les initiatives favorisant une économie coopérative

          Thèmes en jeux : (extraits)


          Urgence climatique
          • développer des axes piétons et cyclables à haute capacité sécurisés et continus
          • favoriser la biodiversité en connectant les milieux naturels
          • créer un fond climat cantonal pour favoriser la transition énergétique
          Justice sociale
          • consolider le système de rente pont et garantir une retraite digne
          • favoriser la diversité culturelle en mettant à disposition des lieux de création et de production à des prix abordables
          • faire respecter la loi sur les inégalités et sanctionner les entreprises qui ne respectent pas l'égalité salariale
          Santé durable
          • soutenir la production alimentaire locale, saine, exempte de pollution et accessible
          • réduire les pollutions sonores et de l'air (vitesse à 30kmh dans les villes)
          • soutenir toutes les initiatives visant à une baisse ou une meilleure répartition des coûts de la santé
          Transition économique
          • garantir des formations et des reconversions professionnelles dans les métiers d'avenir
          • investir dans la reconversion à l'agriculture biologique et garantir le bien être animal
          • investir dans les secteurs qui favorisent la résilience de la société et sa transition vers une économie durable
          Antoine Mayerat
          Fabienne Fischer
          Après Antonio Hodgers dans la dernière Feuille verte Bernex, Confignon, Champagne, c'est au tour de Fabienne Fischer, conseillère d'État verte en charge du Département de l'économie et de l'emploi (DEE) de répondre à nos questions.

          Parle-moi un peu de ton parcours avant le Conseil d’État?

          Je suis née en Zambie de parents suisses. J’ai grandi au Grand-Saconnex. J’ai deux frères, l’un chef d’orchestre et l’autre vigneron et président de Servette FC. Jeune adulte j’ai également habité à Onex et à Lancy. Avec mon compagnon, nous avons eu 3 enfants, deux garçons et une fille (adultes maintenant). En famille, j’ai vécu également aux Acacias et à Plainpalais, avant de revenir à Lancy.

          Je me suis investie jeune dans l’action associative et politique. À la fin des années 80, j’ai notamment participé à des actions pour les bourses d’études, contre l’augmentation des taxes universitaires et contre le renvoi des étudiants étrangers. Je me suis aussi beaucoup engagée contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud.
          En 2007, je suis entrée chez les Vert.e.s parce que j’avais la conviction que sauvegarder l’environnement était prioritaire, et que la politique institutionnelle permettait de consolider les avancées sociales. J’ai siégé au comité cantonal, j’ai également présidé la section de la Ville de Genève et j’ai été élue au conseil municipal.

          Sur le plan professionnel, après avoir enseigné 15 ans les sciences humaines au Collège Rousseau, j’ai décidé de reprendre des études. Je suis devenue avocate, pendant une quinzaine d’années également, avant de me faire élire au Conseil d’État. Pendant cette période, j’ai siégé au conseil d’administration de l’Aéroport et de l’Hospice Général.

          Comment vis-tu cette arrivée en cours de mandat au Conseil d’État?

          C’était une occasion unique. Nous vivons un moment charnière dans la société où les objectifs verts, qui auparavant n’étaient portés que par notre parti, sont de plus en plus partagés et développés par de nombreux acteurs, notamment par des entreprises. Elles ont pris conscience de la gravité de la crise climatique et veulent prendre le virage au bon moment.

          La transition énergétique, la crise Covid avec la révélation de la pauvreté à Genève et la guerre en Ukraine poussent de nombreux entrepreneurs à changer l’orientation de leurs investissements, à concevoir différemment leurs modèles d’affaires. Les attentes de leurs clients se modifient également.

          Au Conseil d’État, je développe une approche qui privilégie les filières locales et les circuits courts. Partout j’essaie de convaincre de l’importance de l’éco-responsabilité. Je fais la promotion d’une politique économique et de l’emploi qui nous permette d’atteindre pragmatiquement nos objectifs climatiques.

          Sur le plan social, les grands défis liés aux changements climatiques nécessitent de repenser de nombreux métiers, et certainement aussi de repenser le travail.

          Accompagner la transition du tissu économique genevois vers la transition, mettre en œuvre les plans cantonaux (Plan Énergie, Plan Climat et Plan Mobilité, Plan Biodiversité…), cela nécessite de nouvelles compétences dans les entreprises comme dans les administrations. Il ne suffit pas de dire qu’il faut se former tout au long de la vie. Cela doit être concrètement possible. Il faut donc assurer le maintien d’un revenu. Il faut aussi privilégier les formations duales, en entreprise, pour que les employé.es ne quittent pas le marché du travail. J’entends permettre aux personnes au chômage d’entreprendre des formations qualifiantes sans attendre qu’elles soient en fin de droits. L’adéquation entre les profils et des demandeurs et demandeuses d’emploi et les profils recherchés sur le marché de l’emploi en sera améliorée, et pour des emplois utiles! Comme la loi fédérale sur le chômage est très restrictive sur ce point, il faudra des budgets cantonaux.

          Par rapport à la Champagne et la route des Abarois?

          En règle générale, je m’oppose au mitage ou à la construction de routes sur des terres agricoles. Si c’est incontournable, il faut opérer des compensations ailleurs.

          À Bernex, la nouvelle zone d’activité va accueillir Caran D’Ache qui est une entreprise genevoise exemplaire. Comme cette zone d’activité est nouvellement créée, tout comme celle des Cherpines d’ailleurs, c’est l’occasion de la concevoir sous l’angle de la préservation des ressources environnementales, c’est-à-dire comme un modèle d’économie circulaire. Je défends donc auprès des communes l’intérêt à y implanter des entreprises complémentaires. Une fois l’objectif 2050 clairement posé, on peut avoir une approche pragmatique et prévoir, par exemple, la réversibilité de voies d’accès ou de places de stationnement nécessaires à court terme.
          04. Julien Nicolet-dit-Félix

          Julien Nicolet-dit-Félix


          Arrivé en Champagne (Chancy, puis Avusy) il y a près de 20 ans, je me suis toujours battu pour la préservation des terres agricoles (référendum des Cherpines en 2011 et référendum contre la zone industrielle d’Athenaz en 2020), pour la mobilité douce et collective et pour l’amélioration des conditions d’enseignement dans nos écoles. Nous habitons un canton magnifique et accueillant, je me réjouis d’avoir l’occasion de proposer au parlement des textes pour le défendre et améliorer notre qualité de vie!

            24. Antoine Mayerat

            Antoine Mayerat


            Après avoir passé plus de 40 ans de ma vie, en tant qu’ostéopathe, à soulager ou soutenir mes patients, j’aimerais pouvoir consacrer encore quelques années à sortir le monde d’un futur négatif, à le «soigner» d’une certaine manière. C’est clair que c’est très ambitieux, mais il faut l’envie et l’action de chacune et chacun, à tous les niveaux, pour enfin espérer arriver à inverser cette «chute» vers un réchauffement climatique et ses aléas, comme une maladie mal gérée, qu’on ne maîtrisera pas.
            Je suis engagé dans mes gestes quotidiens, dans mes activités ou mes déplacements, ainsi que dans différentes associations pour l’environnement ou le renouvelable. À présent, je souhaite apporter mon influence sur le plan politique pour que, dans ce milieu également, une prise de conscience survienne et que les propositions Vert.e.s soient
            acceptées. (30KMh en ville, équité sociale, sobriété énergétique, santé abordable, etc.)

              40. Jérôme Strobel

              Jérôme Strobel


              Enfant de la campagne et de la Champagne, je suis engagé depuis plus de 20 ans dans la protection de l’environnement et la transition énergétique. Ayant vécu une dizaine d’années à l’étranger, j’ai pu mieux comprendre pourquoi j’aimais mon pays et mon canton : c’est le goût de la citoyenneté, la formidable capacité de notre démocratie à produire de l’intérêt collectif ! Bien sûr, j’ai aussi appris à en percevoir les faiblesses. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, je souhaite m’investir au Grand Conseil. Je m’engagerai pour le financement de la transition climatique, pour la modération du trafic aérien et pour le renforcement de l’agglomération transfrontalière dans une direction plus cohérente, plus verte et plus conviviale. Je me battrai pour plein d’autres choses encore, avec les Vert.e.s, et surtout avec vous toutes et tous !

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                Pétition Bernex boulevard des abarois
                Les autorités cantonales veulent créer une route en pleine campagne pour relier le quartier Nord de Bernex à nulle part. Une décision du Grand Conseil qui date d’avant la crise climatique!

                Selon les chiffres fournis, le projet du nouveau boulevard réduirait la circulation sur la route de Chancy pour un tronçon de 1 km, par contre elle serait rendue plus dense sur celles de Laconnex, d’Aire-la-Ville, sur les perpendiculaires traversant le village et
                évidemment sur ce boulevard au Nord. Le quartier de St-Mathieu sera alors ceinturé par deux artères (plus de 25 000 voitures/jour).

                Les Vert.e.s proposent une solution, réalisable à moindre coût pour la commune, pour l’État et surtout pour la nature. L’alternative consiste à ne faire qu’une desserte locale pour donner l’accès à la zone d’activité et aux habitants du quartier, mais en évitant de créer une voie de transit. Il s’agit d’un choix bien préférable à deux hectares de goudron au milieu d’un champ et au travers d’un bosquet d’arbres.

                Construisons un futur plus adaptéet sobre.

                Antoine Mayerat
                candidat au Grand Conseil